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CINÉMA : LA CARAÏBE EN TOILE DE FOND

CINÉMA : LA CARAÏBE EN TOILE DE FOND

De la République Dominicaine à Porto Rico, la Caraïbe s’est faite théâtre de certains classiques de l’industrie du cinéma.

Le point commun entre la Caraïbe et certaines grosses productions cinématographiques ? Leur aptitude à nous faire rêver et voyager. Aussi, lorsque des maîtres du 7e art s’invitent dans l’arc antillais, c’est la success story assurée.

Arecibo, Porto Rico : antenne à superproductions~

Légende : Toile de fond du James Bond de Martin Campbell, le radiotélescope d’Arecibo, sur la côte nord de Porto Rico. Crédit photo : Shutterstock

Contact (1997) et GoldenEye (1995) partagent un même amour : le site du radiotélescope d’Arecibo, sur la côte nord de Porto Rico. De par sa structure aussi titanesque que singulière, l’antenne sphérique – à présent démantelée – aura offert à Martin Campbell et son GoldenEye le parfait décor aux cascades funambulesques de Pierce Brosnan dans la peau du plus célèbre agent du MI6. Principalement utilisé pour l’observation d’objets stellaires et souvent considéré comme icône de la pop culture, ce n’est pas un hasard si l’observatoire (qu’on retrouvera aussi dans la série X-Files) fut choisi en toile de fond du célèbre long-métrage de Robert Zemeckis sur la découverte d’une intelligence extraterrestre : Contact.

Francis Ford Coppola et la République Dominicaine ~

Le saviez-vous ? Francis Ford Coppola aura en partie misé sur la République Dominicaine pour la production de certains de ses chefs-d’œuvre. Dans le second opus du Parrain (The Godfather Part II, 1974), l’histoire nous transporte un temps à La Havane, à Cuba. Mais l’embargo en vigueur au moment des prises de vues (nous sommes au début des années 70’) pousse la production à s’établir à Saint-Domingue afin de singer la plus grande ville des Caraïbes, ambiance pré-révolutionnaire. On s’y serait cru pourtant… Désormais familier avec le pays, Francis Ford Coppola y retournera quelques années plus tard, cette fois à La Romana, afin de capturer une poignée de scènes d’un des tournages les plus mythiques de tous les temps : Apocalypse Now (1979). La République Dominicaine aura sinon servi de décor à d’autres films du panthéon hollywoodien, à l’instar du Convoi de la Peur (William Friedkin, 1977) ou de Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993).

Pirates des Caraïbes : Saint-Vincent-et-les-Grenadines, port d’attache ~

Légende : Vue de Fort Charlotte, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, où fut reconstituée la cité de Port Royal
dans Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski, 2003)  /  Crédit photo : Shutterstock

De Port Royal, à l’extrémité des Palissades de Kingston, ne demeurent aujourd’hui que les vestiges d’une cité à demi engloutie en 1692. C’est près de trois siècles plus tard, à l’occasion de la sortie de Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski, 2003), que la co-production Walt Disney Pictures rendra hommage à ce haut lieu de la piraterie du XVIIe siècle, faisant du havre un noeud central de l’intrigue de la franchise.

C’est pourtant dans un autre vieux repaire de boucaniers que le studio mythique plante son décor. Black Point, Fort Charlotte, Wallilabou Bay ou Petit Tabac : à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les premières aventures du capitaine Jack Sparrow prennent vie, marquant le début d’une longue série de tournages à travers la région, de la Dominique à Porto Rico !

Du côté des Îles Vierges américaines ~

Anecdotes de tournage, mais pas des moindres : dans le célèbre film sur Jacques Mayol, Le Grand Bleu (Luc Besson, 1988), les scènes de dauphins auraient été enregistrées à Sainte Croix, dans les Îles Vierges des États-Unis. Un environnement par ailleurs propice aux décors d’eldorados, puisque c’est au large de l’archipel que furent captées certaines images en mer de 1492 : Christophe Colomb (1992), par Ridley Scott.

Auteur :Olivier Aussedat  /  Crédits photos : Shutterstock  /  Légende : À Wallilabou, Saint-Vincent-et-les Grenadines, demeurent certains artefacts laissés par la production de Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski, 2003)

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